Péage Sauvage - Estuaire 2012

aménagement bois

typologie : Loisirs

aménagement exterieur

Année de réalisation : 2012

Liste des produits :

Bois Français : non
Notice architecturale : La Petite Amazonie présente un condensé de centres d'interêts du collectif : le lien avec la nature, la nature dans la ville, la présence de l'eau, élément fondamental pour ces néerlandais habitués à sa présence permanente, un site incitant à l'immersion, à la déambulation et à la contemplation. La situation même de cet espace de nature entouré de quartiers bien distincts où vivent des gens permet d'imaginer l'implication de ces habitants dans le processus de création de l'oeuvre. Le caractère historique de la Petite Amazonie, particulièrement touchée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, puis objet de l'attention des aménageurs pour la construction d'une autoroute, avant de devenir la réserve exeptionnelle de biodiversité qu'on connaît aujourd'hui, sera indéniablement source d'inspiration féconde pour Observatorium. Enfin, la Petite Amazonie est aujourd'hui un site d'observation important : observation d'une flore extrêmement diversifiée, observation des nombreux oiseaux qui y nichent. Les expériences passées du collectif ne laissent aucun doute quant à leur capacité à montrer ces richesses à un public plus large en invitant au plus grand respect. S'approprier et réinventer l'histoire du site : Pour Observatorium, la Petite Amazonie est le résultat d'un hasard glorieux ; quiconque visite le site est saisi par la richesse de l'environnement naturel et par l'histoire de son origine. L'histoire commencerait comme ceci : « Il était une fois un maire qui voulait construire une autoroute au centre de la ville... » mais dont le projet urbanistique ne s'est jamais réalisé. Le site, oublié pendant plusieurs années, s'est vu colonisé par une nature reprenant ses droits, en faisant une zone environnementale remarquable en plein coeur de la ville. Ce paradoxe nature / culture est le point de départ du projet d'Observatorium pour la Petite Amazonie. Péage sauvage : implantation et intention artistique « L'unique accès à la Petite Amazonie se fait par un vaste « champ » de 200 mètres de long sur 25 mètres de large. C'est un noman'sland entre la nature et la civilisation, une petite route menant au portail de la zone protégé. Péage Sauvage est une construction en bois : elle matérialise une extension de l'autoroute initialement planifiée, avec 2 bretelles : une permettant l'accès à l'autoroute et l'autre proposant un point de vue élevé sur la Petite Amazonie. L'autoroute traverse cette esplanade et relie le centre urbain et la zone sauvage. Parce que nous nous trouvons à la frontière entre la ville et la nature, l'autoroute a un "péage" couvert. L'autoroute est une sensation. Par elle, vous rentrerez en contact avec les branches des arbres et la pente causera un léger déséquilibre. C'est un lieu de détente, de méditation et de philosiphie : la construction en bois propose de nombreuses possibilités pour s'asseoir, des vues dégagées sur la frontière mouvante entre la zone sauvage et la ville et c'est un espace dédié au débat et au jeu. Au fil des années, la zone sauvage remplacera progressivement l'indéfinissable champ et pourra à terme envahir l'autoroute. Personne ne pourra prévoir le résultat de ce processus. Il serait judicieux de surveiller la progression de la zone Sauvage.» Observatorium, janvier 2011 Après 2012 Après l'été 2012, toutes les parties concernées jugeront de l'utilisation du Péage Sauvage et si nécessaire, feront des suggestions pour des activités plus permanentes, en fonction de la façon dont les gens ont réagi face aux idées, à la construction et au programme. Cela peut concerner les évènements annuels tout comme les ajustements dans la construction du Péage Sauvage afin qu'il devienne un meilleur « petit espace urbain » pour s'asseoir, se détendre, rencontrer et être en contact avec la zone sauvage qui s'agrandit.
Approche environnementale : n.c.
Descriptif technique de l'aménagement : La Petite Amazonie présente un condensé de centres d'interêts du collectif : le lien avec la nature, la nature dans la ville, la présence de l'eau, élément fondamental pour ces néerlandais habitués à sa présence permanente, un site incitant à l'immersion, à la déambulation et à la contemplation. La situation même de cet espace de nature entouré de quartiers bien distincts où vivent des gens permet d'imaginer l'implication de ces habitants dans le processus de création de l'oeuvre. Le caractère historique de la Petite Amazonie, particulièrement touchée par les bombardements de la seconde guerre mondiale, puis objet de l'attention des aménageurs pour la construction d'une autoroute, avant de devenir la réserve exeptionnelle de biodiversité qu'on connaît aujourd'hui, sera indéniablement source d'inspiration féconde pour Observatorium. Enfin, la Petite Amazonie est aujourd'hui un site d'observation important : observation d'une flore extrêmement diversifiée, observation des nombreux oiseaux qui y nichent. Les expériences passées du collectif ne laissent aucun doute quant à leur capacité à montrer ces richesses à un public plus large en invitant au plus grand respect. S'approprier et réinventer l'histoire du site : Pour Observatorium, la Petite Amazonie est le résultat d'un hasard glorieux ; quiconque visite le site est saisi par la richesse de l'environnement naturel et par l'histoire de son origine. L'histoire commencerait comme ceci : « Il était une fois un maire qui voulait construire une autoroute au centre de la ville... » mais dont le projet urbanistique ne s'est jamais réalisé. Le site, oublié pendant plusieurs années, s'est vu colonisé par une nature reprenant ses droits, en faisant une zone environnementale remarquable en plein coeur de la ville. Ce paradoxe nature / culture est le point de départ du projet d'Observatorium pour la Petite Amazonie. Péage sauvage : implantation et intention artistique « L'unique accès à la Petite Amazonie se fait par un vaste « champ » de 200 mètres de long sur 25 mètres de large. C'est un noman'sland entre la nature et la civilisation, une petite route menant au portail de la zone protégé. Péage Sauvage est une construction en bois : elle matérialise une extension de l'autoroute initialement planifiée, avec 2 bretelles : une permettant l'accès à l'autoroute et l'autre proposant un point de vue élevé sur la Petite Amazonie. L'autoroute traverse cette esplanade et relie le centre urbain et la zone sauvage. Parce que nous nous trouvons à la frontière entre la ville et la nature, l'autoroute a un "péage" couvert. L'autoroute est une sensation. Par elle, vous rentrerez en contact avec les branches des arbres et la pente causera un léger déséquilibre. C'est un lieu de détente, de méditation et de philosiphie : la construction en bois propose de nombreuses possibilités pour s'asseoir, des vues dégagées sur la frontière mouvante entre la zone sauvage et la ville et c'est un espace dédié au débat et au jeu. Au fil des années, la zone sauvage remplacera progressivement l'indéfinissable champ et pourra à terme envahir l'autoroute. Personne ne pourra prévoir le résultat de ce processus. Il serait judicieux de surveiller la progression de la zone Sauvage.» Observatorium, janvier 2011 Après 2012 Après l'été 2012, toutes les parties concernées jugeront de l'utilisation du Péage Sauvage et si nécessaire, feront des suggestions pour des activités plus permanentes, en fonction de la façon dont les gens ont réagi face aux idées, à la construction et au programme. Cela peut concerner les évènements annuels tout comme les ajustements dans la construction du Péage Sauvage afin qu'il devienne un meilleur « petit espace urbain » pour s'asseoir, se détendre, rencontrer et être en contact avec la zone sauvage qui s'agrandit.