aménagement bois
typologie :
Agriculture
Coût total en € HT :
8000
aménagement exterieur
Année de réalisation :
2023
Coût total aménagement extérieur en € HT : 8000
Coût lots bois : 4500
Volume bois : 5
Surface aménagée en m² : 11
Liste des produits :
Produit | Essence | Provenances (lieu de croissance du bois) | Traitements de préservation | Finition | Marque et certification produit |
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Lame de terrasse, Mobilier, Pieux / tuteurs / piquets | Douglas | Auvergne-Rhône-Alpes | Aucun traitement | Aucune finition | Je n'ai pas l'information |
Bois Français :
oui
Notice architecturale :
L'installation s'inscrit au sein d'un sentier artistique qui traverse la ferme de Vernand et participe au projet de parc agricole et culturel en cours d'élaboration sur la ferme depuis quelques années.
Le projet prend place au bord d'un étang, et fabrique une relation avec celui-ci dans l'optique de questionner le rapport que nous entretenons avec l'eau douce, comme une ressource rare et de plus en plus fragile, et comme base des écosystèmes dont nous faisons partie. En reprenant l'archétype de l'impluvium, l'installation met en lumière la pratique ancestrale de récupération d'eau douce.
Approche environnementale :
Au moyen d'un stockage temporaire de cette eau, un temps de pause est marqué dans le cycle de l'eau, une étape est insérée dans le circuit qui se forme avec l'étang, où elle est rejetée par la suite. Le projet met ainsi en scène le rythme et le volume des précipitations, leur abondance ou leur rareté, leurs variations influant sur le niveau d'eau récupérée et retenue provisoirement. Un écho se forme ainsi avec la place centrale des questions liées à l'eau aujourd'hui, notamment en lien avec les territoires ruraux et agricoles.
Descriptif technique de l'aménagement :
Le projet est contenu dans un cube de 3,3 m. de côté, construit uniquement en totalité en douglas et appuyé sur des pieux en robinier, constituant un volume géométrique énigmatique émergeant sur les berges. Implanté à la limite entre terre et eau, l'objet surplombe légèrement la rive, offre un point d'observation privilégié sur l'étang, et matérialise cette étape intermédiaire, en suspens, de l'eau de pluie retenue avant qu'elle ne rejoigne le plan d'eau.
La toiture prend la forme d'une pyramide inversée, et renvoie l'eau pluviale vers un bassin central placé au centre du plancher. Celui-ci constitue alors un témoin de la quantité d'eau reçue dernièrement.
Le cheminement de l'eau se poursuit ensuite à travers un déversoir, rejetant l'eau du bassin central vers l'étang.
Des matériaux issus du ré-emploi ont été utilisés dans le projet :
non